Loin de clichés habituels qui vous proposent d'incarner un super agent, d'une super agence de la super première puissance mondiale, Cold War la joue plus frais.
C'est ainsi que vous allez enfiler les baskets de Matthew Carter un journaliste indépendant se rendant en U.R.S.S 5 ans avant la chute du bloc soviétique. (Faites le calcul pour savoir en quelle année se passe le jeu). Accusé d'être un espion à la solde de la CIA et d'une tentative d'assassinat sur le camarade dictateur, il va vous falloir sortir de prison et prouver votre innocence si vous ne voulez pas attendre la chute du mur pour sortir du goulag.
Ne vous attendez donc pas à pouvoir utiliser tous les gadgets d'agents secrets de Sam Fisher ou de Snake, notre avatar Mat devra se contenter des objets ramassés sur le sol ou les corps de vos ennemis. Balles en caoutchouc, bombes à éther
un vrai Mac Guyver.
Si Cold War mise pas mal sur le réalisme, son gameplay est moins souple que Splinter Cell. Laissant moins de liberté à l'utilisateur, il propose un nombre d'action plus limitée. Courir, marcher, sauter, s'accroupir sont à peu près les seuls actions disponibles.
Matthew Carter rattrape sa faible agilité par un élément appelé « points de technologies ». À mesure que vous allez avancer dans le jeu et réaliser divers montages ou lectures de plans de montages vos points augmenteront, vous donnant ainsi accès à des assemblages d'objets plus complexes. Petit regret également au niveau de l'interaction avec le décor. Impossible de déplacer les objets ou d'enjamber des murets. On aurait aimé pouvoir se servir du décor de façon plus complète. En avant camarade, il se fait tsar.
Le plus gros point noir de Cold War concerne sans aucun doute l'intelligence artificielle de vos ennemis. Il n'est pas rare de les voir tirer dans votre direction malgré une caisse ou un panneau se trouvant entre vous deux. À aucun moment, ils ne penseront à se décaler pour ajuster leur angle de tir et vous toucher. Leur collègue situé à quelque mettre ne remarquera d'ailleurs pas forcément cette scène absurde et continuera à fixer l'horizon tandis que son camarade videra son chargeur sur le bidon.
Pour un jeu d'action / infiltration, on aurait vraiment apprécié un travail plus poussé sur l'IA.
Avec ses ambiances nocturnes, ses textures fines et ses éclairages travaillés, Cold War passe honorablement le test rétinien des testeurs aguerris auquel nous l'avons soumis. Après une délibération de plusieurs heures, notre jury à décider le classer parmi les beaux jeux Mac du moment. Bien entendu, il ne surclasse pas les Quake 4, Call of Duty 2 et autres ténors du genre, mais arrive à imposer un style bien à lui sur un moteur nouveau que l'on à pas l'habitude de voir sur nos machines.
Cold War à également le bon goût de proposer une durée de vie plus que correcte. Comptez une bonne quinzaine d'heures pour en venir à bout. Une performance très honorable à l'époque ou un Call of Duty 2 se permet de proposer 5 à 7H de durée de vie.
Le positif
Le scénario très série B Graphismes Durée de vie Un genre très rare sur Mac |
Le négatif
Intelligence des PNJ Interactions avec le décor |
7Bon |
Sans atteindre le niveau des ténors du genre sur console, Cold War ne souffre d'aucune concurrence sur notre plate-forme. Les fans du genre qui n'avaient rien à se mettre sous la dent depuis la sortie de Splinter Cell en Octobre 2004 se laisseront facilement tenter et les autres qui apprécient l'idée du scénario auraient tord de se priver dâun excellent jeu alternatif proposé à un tarif doux. |
NA |
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